Merhaba Gnawa

Sebastian Strycharski

Un film de Sebastian Strycharski

Belgique | 2024 | 29′ | VOSTFR

 

Bruxelles est la capitale européenne du Gnawa, culture mystique issue du Maroc, reconnue par l’UNESCO comme patrimoine immatériel. La maison de production MetX travaille depuis des décennies pour faire vivre cette riche tradition de musique, de chant et de danse à travers des projets de formation et d’échanges avec d’autres cultures et courants artistiques. Elle a réalisé, en collaboration avec Sebastian Strycharski et le CVB, le documentaire Merhaba Gnawa, portrait unique de cette communauté tantôt mystérieuse, tantôt exubérante, mais toujours généreuse.

 

Le film est projeté dans le cadre du festival Cinemamed. La projection accompagnée de la performance de la fanfare gnawa REMORK & KARKABA.

En présence de l’équipe du film et des musicien·nes.

 

Concert

 

Remork & Karkaba est une fanfare unique composée d’une section de vents et de percussions gnawa marocaines. Les musiciens enthousiastes savent mieux que quiconque comment organiser une fête (de rue) en un rien de temps. Ils entraînent sans problème les plus jeunes et les plus vieux, venant d’ici et d’ailleurs, avec leurs solides riffs de fanfare accompagnés de percussions et de danses gnawa.

 

Le groupe joue un mix de chansons traditionnelles marocaines et de compositions originales de Luc Mishalle. La fanfare Remork va de pair avec Karkaba, le programme de formation gnawa du mâalem Driss Filali et Mohamed Saïd Akasri. Ensemble, ils font évoluer leur répertoire en permanence grâce à des collaborations avec d’autres artistes et organisations, comme l’Académie de Musique de Bruxelles ou des orchestres d’harmonie des quatre coins de la Belgique.

Le réalisateur

 

SEBASTIAN STRYCHARSKI

 

Sebastian a appris le cinéma « sur le pouce », littéralement, en faisant du stop entre Bruxelles et Téhéran, puis entre Rio de Janeiro et Lima. Cette éducation nomade lui a ouvert les portes de sa bien-aimée Bruxelles, où il a collaboré comme vidéaste avec des ONG locales, des institutions publiques, des artistes, des athlètes et des entreprises privées. Toujours en quête d’histoires à raconter, il a puisé son inspiration dans ses multiples métiers : professeur d’intégration, guide touristique, consultant en communication, travailleur en santé mentale et journaliste de voyage.


Par hasard (ou peut-être pas), ses deux projets les plus marquants racontent l’histoire de personnes d’origine marocaine — d’abord des athlètes, puis, comme dans son film actuel, des artistes. Son nouveau film, qui sortira l’année prochaine, a été tourné à Fès, au Maroc, et retrace la vie d’une redoutable joueuse de cartes de la ville. Toujours sur la route, Sebastian continue de lever le pouce, mais cette fois pour attraper l’inspiration.