#360 - janvier/fevrier 2022
Ecoles de devoirs, devoir des écoles
Porté par des militantes et militants dès ses débuts dans les années 1970, l’école de devoirs (EDD) a d’emblée été pensée comme un projet politique émancipateur. A telle enseigne qu’à l’école de devoirs, on n’y fait pas toujours que des devoirs – d’où le vieux débat jamais clos de renommer l’entreprise.
Les défis des EDD sont considérables. Comment être à la fois militant et sensibilisé à la didactique? Une fois établies les inégalités socio économiques reproduites à l’école, que faire? Comment impliquer les parents dans la dynamique collective des EDD? Et aussi, dans ce parcours de sauts d’obstacles, quelle alliance éducative signer entre l’école, les parents (si vite qualifiés de démissionnaires) et les EDD?
Voici quelques pistes de réponses pour de meilleurs partenariats et, en même temps, un rappel à la vigilance face au sous-financement récurrent des EDD (346 reconnues à ce jour par l’ONE) et face aux dispositions que réservera le Pacte pour un enseignement d’excellence.
SOMMAIRE
L’image de parents démunis, dépassés ou peu intéressés par la scolarité de leurs enfants cache une réalité différente, strictement liée au contexte de vie des familles.
Renaud Calvo Gil et Nathanaël Friant
La lecture sociologique des difficultés scolaires met en lumière les différences existant entre les élèves confrontés aux devoirs à partir de leur capital social et culturel.
L’aide scolaire englobe la révision des matières, le devoir fait et le bien-être du jeune.
Marta Marsili, Françoise Robin et Thomas Barbier
Focus sur une initiative institutionnelle française en place depuis 2017.
Illustration Christophe Poot, texte Nathalie Caprioli
Une artiste bruxelloise afrodescendente, ancrée dans les questions décoloniales.
Ines Lamallem, Massimo Bortolini
A l’écoute d’une jeune autrice qui parlent de jeunes bruxellois.
ACHETEZ L’IMAG A PRIX LIBRE !
A partir de 2021, Imag, le magazine de l’interculturel, vous est proposé à PRIX LIBRE.
Le prix libre est un mode de fixation du prix par l’acheteur d’un bien ou d’un service, qui peut être une manière pour lui de payer le prix qu’il estime juste. Dans l’objectif de rendre nos activités et publications accessibles, et d’affirmer notre attachement aux valeurs de solidarité, nous vous proposons d’estimer vous-mêmes le coût de notre publication. Cette valeur peut donc être inférieure, égale ou supérieure au prix indicatif. De cette manière, vous soutenez le travail de l’équipe de rédaction selon vos moyens et vos motivations.
En pratique
NB : Vous pouvez choisir de participer financièrement à tout moment, même après avoir reçu plusieurs numéros. Ce paiement n’est pas indispensable. Il marque votre volonté de soutenir nos activités.